Atteinte d’un cancer du côlon, la journaliste Matiado Vilmé sollicite le soutien des âmes charitables pour une intervention spécialisée à l’étranger

La journaliste haïtienne Matiado Vilmé, 35 ans, connue pour son travail à VOA Kreyol, fait face à une situation sanitaire de plus en plus critique. Diagnostiquée d’un cancer du côlon il y a près de deux ans, son état ne cesse de se dégrader, malgré un parcours médical long et éprouvant.
Une intervention chirurgicale, réalisée en juillet 2024, avait laissé entrevoir une amélioration. Mais les mois suivants ont malheureusement révélé une rechute. Bien qu’elle continue à exercer sa profession, les effets de la maladie se font de plus en plus ressentir. Les médecins estiment désormais que le cancer aurait commencé à se propager aux os, rendant la situation encore plus urgente.
Les spécialistes recommandent une radiothérapie ciblée, seul moyen d’endiguer la progression de la maladie à ce stade. Or, ce traitement n’est pas disponible en Haïti. Pour avoir une chance de survie, Matiado Vilmé doit impérativement se rendre à l’étranger.
Face à cette urgence, la journaliste lance un appel à la solidarité. Un soutien financier et logistique est indispensable pour couvrir les frais de déplacement et de traitement, dans l’espoir de prolonger sa vie et de poursuivre son combat contre le cancer.

Haïti Kidnapping: deux personnes enlevées à Delmas 31

Une nouvelle opération de kidnapping s’est produite ce vendredi matin dans la commune de Delmas, plus précisément à Delmas 31, sur la rue Barbe De Marbois, en face de l’église Baptiste Eben-Ezer.
Selon les premières informations disponibles, trois personnes se trouvaient à bord d’un véhicule lorsque des individus armés ont surgi. Deux des passagers ont été enlevés, tandis que le chauffeur aurait réussi à prendre la fuite.

Cet événement vient s’ajouter à une série de kidnappings enregistrés ces dernières semaines dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, alimentant l’inquiétude d’une population déjà confrontée à une grave crise sécuritaire.
L’identité des victimes n’a pas encore été révélée. D’après les premiers éléments recueillis, les ravisseurs auraient utilisé un véhicule de marque Subaru pour commettre l’enlèvement. Aucune image ni numéro de plaque d’immatriculation n’a pour l’instant été communiqué à la presse

Haïti festivité 18 mai : le gouvernement évite Arcahaie pour cause d’insécurité

Le gouvernement haïtien, par le biais du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique, a annoncé que les célébrations officielles du 18 mai se tiendront cette année dans la ville du Cap-Haïtien. Un choix qui, pretextant de la décentralisation, illustre surtout l’incapacité des autorités à garantir la sécurité dans les hauts lieux symboliques de la République.

Abandon de la citée du drapeau

Arcahaie, berceau du drapeau haïtien, et Port-au-Prince, capitale administrative et politique, sont manifestement écartées des festivités, alors qu’elles devraient être au cœur de cette commémoration. Ce repli vers le Nord trahit une forme de désertion symbolique, voire une fuite face à une situation sécuritaire que le pouvoir actuel semble avoir totalement abandonnée.
Derrière les discours sur l’unité nationale et les valeurs républicaines, le contraste avec la réalité est frappant. Le gouvernement célébrera le drapeau sous le thème « YON SÈL DRAPO, YON SÈL PÈP, YON SÈL NASYON », alors que des pans entiers du territoire national échappent à son contrôle. Le bicolore flotte à peine dans certains quartiers de Port-au-Prince, pris en otage par des groupes armés.
Loin de raviver la conscience collective, cette célébration délocalisée souligne surtout la perte de souveraineté sur des lieux historiques. Au lieu de faire front, le pouvoir recule. Et le symbole du drapeau se retrouve, cette année encore, sans bastion.

Haïti insécurité : Un autre sous commissariat en procession de viv ansanb

La violence continue de tracer son chemin à travers le pays. Les membres du groupe terroriste « Viv Ansanm » ont attaqué et pris le contrôle du commissariat de Furcy, dans la commune de Kenskoff, dans la nuit du 8 au 9 mai 2025. Des vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent que les assaillants ont récupéré plusieurs caisses de balles, des fusils d’assaut, des gilets pare-balles, une arme de lancement de gaz lacrymogène ainsi que des véhicules de la @pnh_officiel lors de l’assaut.

Haïti sécurité : Plus d’une vingtaine de bandits tués dans les banlieues de Kenscoff

Lors d’une opération musclée menée récemment dans la commune de Kenscoff par la Police Nationale d’Haïti (PNH), plus d’une vingtaine de bandits, membres actifs de la coalition de gangs dénommée « Viv Ansanm », ont été neutralisés mortellement. Parmi eux figurent plusieurs bandits de l’équipe rapprochée du chef de gang dénommé « Krisla », basé à “Tibwa”.
Sous l’emprise des terroristes depuis plusieurs mois, des vaillants policiers sont déterminés pour faire sortir cette zone utile du pays au main des malfrats.
D’autres membres de gangs ont également été blessés par la Police au cours de ces affrontements armés. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus de la PNH pour rétablir la sécurité et démanteler les réseaux criminels dans cette région.
Selon le DG de la PNH,Normil Rameau,l’institution reste déterminée à lutter sans relâche contre la grande criminalité sous toutes ses formes.

Haïti sécurité : Le doublure du chef de gang chen mechan tué par la police

La PNH a annoncé la mort du puissant bandit , lors d’une opération menée le lundi 5 mai 2025, à Clercine (Tabarre),dans des échanges de tirs avec des policiers engagés sur le terrain. Parmi les individus abattus figure le nommé « Lorguens », identifié par la police comme numéro 2 du gang « Chyen mechan ». Quant à « Chalè », le terroriste de Tokyo,est sorti blessé lors d’une tentative pour installer « Supò » ainsi connu comme chef de gang de Clercine.
« Lorguens ainsi connu », numéro 2 du gang « chyen mechan » dont le nommé Claudy Célestin est le chef de file, a été tué ce lundi 5 mai 2025, par la police
Le gangster a été abattu au cours d’une opération policière menée à Clercine, dans la commune de tabarre, selon la PNH.
plusieurs de ses acolytes ont été également descendus par des policiers affectés à la Brigade d’Intervention Motorisée (CBIM) et à l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO / Ouest-2).
Parallèlement,d’autres chefs de gangs accompagnés de leurs soldats venus en renfort à leurs acolytes au sein de « chyen mechan » ont été blessés.
C’est le cas de « Chalè », chef du gang opérant à « Tokyo », ainsi que le nommé « Supò », originaire de Drouillard. Ce dernier s’apprêtait à être installé comme chef de gang de Clercine, selon la police.

Haïti sécurité : Critiquer par le passé, la BSAP en renfort lors des opérations anti-gangs

Une résolution a été publiée ce jeudi 3 Avril 2025 au journal officiel Le Moniteur officialisant le déploiement des agents de la BSAP lors des opérations anti-gangs aux côtés de la Police Nationale et la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMS).
La détérioration de la sécurité dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans d’autres villes de province, l’actuel numéro du CPT Fritz Alphonse Jean veut grignoter quelques points que, ces devanciers n’ont pas pu profiter.Mr Fritz Jean répond aux appels de multiples citoyens qui ne cessent de demander l’implication de la BSAP dans dans la lutte contre l’insécurité.
À noter que la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) est une direction opérationnelle de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP), placée sous la tutelle du Ministère de l’Environnement. Elle est affectée dans la surveillance environnementale des unités d’aires protégées et des sites écologiques en Haïti.
En fin de l’année 2023, la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) avait davantage fait parler d’elle par son engagement et son engouement lors de la construction du canal sur la rivière Massacre, symbole de l’union dans la commune frontalière de Ouanaminthe.
Dans le document du gouvernement qui favorise la mobilisation des agents de la BSAP, il indique dans l’un de ses articles que des modalités de soutien seront fournies à la Brigade, que les règles encadrant la collaboration de ses agents avec les forces de l’ordre seront fixées par un protocole d’accord établi entre les institutions concernées.