Haïti-Politique : Pour trahison, Jean-Charles MOÏSE a failli quitter sa peau à Saint-Raphaël

Le chef de file du parti politique Pitit Desalin, Jean-Charles MOÏSE, a été agressé, ce dimanche 4 mai 2025,par ses anciens supporteurs lors d’un rassemblement tenu à Saint-Raphaël, dans le département du Nord.Une rencontre, qui avait organisée pour renouer le dialogue avec la population après plusieurs mois d’absence sur le terrain, allait tourner rapidement à une vive tension.

Au moment où il s’adressait à une centaine de personnes, l’accueil s’est révélé partagé dans un camp, des applaudissements; et de l’autre côté, des Cri de dérision et des insultes. Au terminus de son discours, la tension est montée d’un cran. Des individus infiltrés dans la foule ont tenté de l’attaquer physiquement, semant la panique sur les lieux.

Grâce à l’intervention rapide de ses agents de sécurité, épaulés par des membres de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP), Jean-Charles MOÏSE a pu être exfiltré sous des tirs de sommation. Toutefois, selon les premières informations, plusieurs personnes auraient été blessées, certaines par balles, d’autres suite à des jets de pierres et à la répression brutale menée par la BSAP.
Cet incident démontre le climat de méfiance grandissant de la population à l’égard de certaines figures de l’opposition haïtienne, jadis acclamées pour la virulence de leurs prises de position, notamment durant les mandats de Michel Martelly et du défunt président Jovenel MOÏSE.

SOS Journalistes Fustige Le Comportement Du Gouvernement Haitien Ayant Abandonné À Cuba Un Journaliste Gravement Blessé

PORT-AU-PRINCE, Haiti- SOS Journalistes condamne de toutes ses forces la décision pour le moins irresponsable du gouvernement haitien d’abandonner à son sort un journaliste gravement blessé se trouvant à Cuba pour recevoir les soins que son cas nécessite.

Il s’agit du cas du journaliste Jocelyn Justin dont la machoire inférieure a été écrabouillée par des balles tirées par des bandits, lors des incidents violents ayant eu lieu, le 24 décembre 2024, dans les parages de l’hôpital général, ayant fait 3 morts, dont 2 journalistes, et une dizaine de blessés.

En effet, à un certain moment des discussions étaient en cours pour déterminer si le journaliste devait rester à Cuba ou rentrer en Haiti en attendant la chirurgie maxillo-faciale qu’il doit encore subir dans quelques mois.

Au terme de ces discussions et considérstions, il était convenu que le journaliste Jocelyn Justin allait continuer à séjourner à Cuba sous la respondabilité du ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

Cependant, SOS Journalistes se trouve aujourd’hui déçu de constater que le gouvernement a décidé de trahir ses engagements, en ayant abandonné le journaliste aujourd’hui en grande difficulté à Cuba où il ne bénéficie d’aucun soutien.

Le journaliste Jocelyn Justin n’a pas de moyens pour s’héberger, se nourrir et  s’acheter des médicaments qui lui sont prescrits par les medecins traitants.

Il faut souligner que deux autres journalistes, Velondie Miracle et Florise Desronvil, avaient subi, avec succès, des interventions à Cuba, lors même que leurs cas méritent encore un certain suivi.

SOS Journalistes appelle le gouvernement et particulièrement le MSPP à résoudre ce problème en honorant, comme préalablement entendu, tous les frais d’hébergement, d’alimentation et de médicaments dont Jocelyn Justin a urgemment besoin.

Cette expérience inédite – initiée par le ministre de la Justice, Dr. Patrick Pelissier – avait pourtant bien commencé.
Les autorités gouvernementales peuvent encore sauvegarder la bonté de cette belle initiative en y apportant la touche finale sans plus tarder.

Fait à Port-au-Prince, le mardi 6 mai 2025.

Joseph Guyler C. Delva
Secrétaire général de
SOS Journalistes Haiti

Haïti sécurité : Plus d’une vingtaine de bandits tués dans les banlieues de Kenscoff

Lors d’une opération musclée menée récemment dans la commune de Kenscoff par la Police Nationale d’Haïti (PNH), plus d’une vingtaine de bandits, membres actifs de la coalition de gangs dénommée « Viv Ansanm », ont été neutralisés mortellement. Parmi eux figurent plusieurs bandits de l’équipe rapprochée du chef de gang dénommé « Krisla », basé à “Tibwa”.
Sous l’emprise des terroristes depuis plusieurs mois, des vaillants policiers sont déterminés pour faire sortir cette zone utile du pays au main des malfrats.
D’autres membres de gangs ont également été blessés par la Police au cours de ces affrontements armés. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus de la PNH pour rétablir la sécurité et démanteler les réseaux criminels dans cette région.
Selon le DG de la PNH,Normil Rameau,l’institution reste déterminée à lutter sans relâche contre la grande criminalité sous toutes ses formes.

Viv Ansanb et Gran grif déclarer coalition terroriste Le CPT salue cordialement les Etats-unis

Dans une note rendue publique le dimanche 4 mai, le Conseil présidentiel de Transition (CPT) salue la décision des États-Unis sortie, le 2 mai dernier portant sur la classification des gangs haïtiens parmi les organisations terroristes. L’organe exécutif en profite pour réaffirmer son engagement dans la lutte contre le crime transnational qui gangrène le pays et appelle à la collaboration internationale.

Cette déclaration officielle intervient environ 48 heures après l’annonce du gouvernement américain reconnaissant les gangs haïtiens comme des entités terroristes. Une décision que le CPT qualifie de « pas important dans la bataille contre les violences enracinées sur le territoire national ».
Pour le Conseil présidentiel de Transition, la crise sécuritaire en Haïti dépasse largement une simple guerre de territoires entre groupes armés. Il s’agit, selon la note, d’un phénomène de criminalité transnationale impliquant des réseaux de trafic de drogue, d’armes, de personnes, de blanchiment d’argent, entre autres. Des groupes qui exploitent le territoire haïtien comme base logistique, plongeant la population dans un climat de terreur : enlèvements, pillages, incendies, meurtres, viols et violences diverses.
Le CPT affirme avoir prévu dans son « budget de guerre » les moyens nécessaires pour faire face à ces réseaux et appelle à une mobilisation à la fois nationale et internationale. Il a notamment demandé au Premier ministre de veiller à ce que le ministre de la Justice donne des instructions claires aux autorités judiciaires pour traquer et poursuivre les responsables, même en dehors du pays.

Haïti sécurité : Le doublure du chef de gang chen mechan tué par la police

La PNH a annoncé la mort du puissant bandit , lors d’une opération menée le lundi 5 mai 2025, à Clercine (Tabarre),dans des échanges de tirs avec des policiers engagés sur le terrain. Parmi les individus abattus figure le nommé « Lorguens », identifié par la police comme numéro 2 du gang « Chyen mechan ». Quant à « Chalè », le terroriste de Tokyo,est sorti blessé lors d’une tentative pour installer « Supò » ainsi connu comme chef de gang de Clercine.
« Lorguens ainsi connu », numéro 2 du gang « chyen mechan » dont le nommé Claudy Célestin est le chef de file, a été tué ce lundi 5 mai 2025, par la police
Le gangster a été abattu au cours d’une opération policière menée à Clercine, dans la commune de tabarre, selon la PNH.
plusieurs de ses acolytes ont été également descendus par des policiers affectés à la Brigade d’Intervention Motorisée (CBIM) et à l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO / Ouest-2).
Parallèlement,d’autres chefs de gangs accompagnés de leurs soldats venus en renfort à leurs acolytes au sein de « chyen mechan » ont été blessés.
C’est le cas de « Chalè », chef du gang opérant à « Tokyo », ainsi que le nommé « Supò », originaire de Drouillard. Ce dernier s’apprêtait à être installé comme chef de gang de Clercine, selon la police.

Haïti sécurité : Critiquer par le passé, la BSAP en renfort lors des opérations anti-gangs

Une résolution a été publiée ce jeudi 3 Avril 2025 au journal officiel Le Moniteur officialisant le déploiement des agents de la BSAP lors des opérations anti-gangs aux côtés de la Police Nationale et la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMS).
La détérioration de la sécurité dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ainsi que dans d’autres villes de province, l’actuel numéro du CPT Fritz Alphonse Jean veut grignoter quelques points que, ces devanciers n’ont pas pu profiter.Mr Fritz Jean répond aux appels de multiples citoyens qui ne cessent de demander l’implication de la BSAP dans dans la lutte contre l’insécurité.
À noter que la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) est une direction opérationnelle de l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP), placée sous la tutelle du Ministère de l’Environnement. Elle est affectée dans la surveillance environnementale des unités d’aires protégées et des sites écologiques en Haïti.
En fin de l’année 2023, la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) avait davantage fait parler d’elle par son engagement et son engouement lors de la construction du canal sur la rivière Massacre, symbole de l’union dans la commune frontalière de Ouanaminthe.
Dans le document du gouvernement qui favorise la mobilisation des agents de la BSAP, il indique dans l’un de ses articles que des modalités de soutien seront fournies à la Brigade, que les règles encadrant la collaboration de ses agents avec les forces de l’ordre seront fixées par un protocole d’accord établi entre les institutions concernées.